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résumé du livre le gone du chaaba

Erveine

J�ai bien aim� Azouz Begag le Gone du Chaaba. D'abord cette mani�re de nous montrer comment on appr�hende la langue et comment les choses peuvent varier dans leur interpr�tation, selon un sens donn�, l�habitat, la tradition. La phon�tique par rapport au son et comment on peut pallier pour ceux qui n�existent pas dans la langue d�appartenance, de transmission. Et puis, l�enfance et quel que soit le lieu, son attachement dans les premiers �mois. La mani�re aussi dont par l�affect on trouve sa place sur un banc d��cole pour peu qu�un �il bienveillant nous r�v�le en notre for int�rieur. Un petit tout pour un petit rien mais c�est selon, l��veil ou le r�veil et tragiquement parfois, tout son contraire. J�ai lu tout cela en visualisant l�enfant en premi�re page de couverture et j�ai go�t� le fond de cette trajectoire du souvenir.

Ambages

Un livre recommand� pour la jeunesse car on apprend beaucoup avec cette lecture de la vie des gones (gamins) qui ont v�cu dans des bidonvilles � la limite de la grande ville pr�s du Rh�ne. N�s pour beaucoup en France de parents immigr�s, ils ont connu le racisme et les difficult�s mat�rielles sans parler des difficult�s de la langue, entre deux cultures, entre deux mondes, ils ont du se battre. Certains ont mieux r�ussi que d'autres. Et cela se passait il n'y a pas si longtemps encore.

Yaena

Intrigu�e par le r�sum�e de ce livre et persuad�e d'en apprendre beaucoup sur les conditions de vie des immigr�s Alg�riens de la premi�re heure et sur leur ressenti je me suis jet�e tr�s confiante dans cette lecture. Plus dure a �t� la chute et la d�ception.
J'ai d'abord trouv� que malgr� une construction simple celle ci �tait confuse�: entre les bonds dans le temps compl�tement inexpliqu�s, et un gros manque de transitions, j'ai vite �tait agac�e. J'ai m�me v�rifi� si je n'avais pas saut� de pages�: je vous assure que non�! L'auteur passe juste du coq � l'�ne comme �a d'un coup. �trange.
Sur le fond j'ai �t� �galement tr�s d��ue, je me suis retrouv�e face � une description factuelle, sans profondeur. Impossible de s'attacher aux personnages ou m�me de les comprendre. Ils sont rest�s terriblement fades et distants. le lecteur n'a aucun aper�u de leur ressenti ou de ce qu'ils peuvent penser. le lecteur ne peut ni cerner les personnages ni les comprendre. Il doit se contenter de prendre acte des actions et r�actions des personnages. Personnellement je trouve que �a rend la lecture particuli�rement ennuyeuse. J'ai parfois eu l'impression de lire un long article de faits divers.
�videmment difficile dans ces conditions de ressentir l'ambiance, l'atmosph�re du livre qui pour moi est inexistante.
Il y avait tant d'�v�nements sur lesquels l'auteur aurait pu rebondir, tant de pistes � creuser qui sont rest�es inexploit�es que cela en est devenu frustrant. L'auteur ne nous a livr� que la partie �merg�e de l'iceberg et c'est bien dommage.
A aucun moment je n'ai r�ussi � rentrer dans l'histoire, � plonger dans le r�cit, je suis rest�e spectatrice. Cerise sur le g�teau�: la fin�! Mais ce n'est pas une fin �a�! J'ai saut� une page�? Non. Il manque des pages alors�?� euh toujours non. Bon je passe � un autre livre alors�? OUI�!

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viou1108_aka_voyagesaufildespages

��Le gone du Cha�ba��? qu'est-ce que c'est que ce brol de titre�? Eh oui, c'est seulement � la lecture de la quatri�me de couverture que le d�codeur s'est allum� dans ma t�te de belgo-bruxelloise inculte. Avec le surtitrage, �a donnerait quelque chose comme ��le gamin du bidonville lyonnais��. Et Dieu (ou Allah) sait l'importance qu'ont les mots dans ce r�cit, leur sens, leur traduction, leur utilisation compliqu�e par le fait qu'on emploie une langue � la maison et une autre � l'�cole.
Dans ce roman auto-biographique, Azouz Begag, qui fut un temps ministre � la Promotion de l'Egalit� des Chances sous Chirac, raconte son enfance dans les ann�es 60. Fils d'immigr�s alg�riens, il vit entass� avec ses parents et ses fr�res et soeurs dans une bicoque en planches, dans le quartier des baraquements de Villeurbanne. Ni eau courante, ni �lectricit�, la vie au Cha�ba est rude et, entre la classe et la cabane dans les bois, les gamins fouillent le d�potoir municipal et d�chargent des cageots au march�. Bouts de ficelle et syst�me D...
Et puis, il y a l'�cole, o� il n'est pas simple de s'int�grer quand on n'a pas la m�me couleur (peau, cheveux, yeux) que les petits Fran�ais, et quand les autres petits Arabes vous voient comme un tra�tre parce que vous essayez d'en apprendre un max et que vous �tes dans les petits papiers de l'instit. L'�cole, un professeur attentionn�, c'est parfois suffisant pour provoquer le d�clic d'une vie, quand l'enseignant rep�re parmi tous ces garnements celui dont le cerveau est un terreau favorable, une �ponge qui ne demande qu'� s'�veiller et � se gonfler de connaissances.
Comme souvent pour les histoires racont�es � hauteur d'enfant, ce r�cit est dr�le, dur, triste, � la mesure des r�ves de cet �ge-l�, de ses b�tises et de ses drames. Sans pour autant faire pleurer les violons, c'est touchant, attachant et plein de tendresse, alors moi je craque...
Lien : http://www.voyagesaufildespa..

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afriqueah

Recours au dictionnaire pour comprendre le titre : le gone, c'est le gosse et le Chaaba, c'est le nom du bidonville habit� par un ensemble de familles alg�riennes au nord de Lyon.
D'une fa�on ni outr�e ni enfantine, ni accusatrice ni b�ni oui-oui, Azouz Begag raconte son enfance dans une banlieue pauvre, tr�s pauvre, de Lyon, avec pour premier �l�ment le racisme : celui de son institutrice qui se moque d�s le d�but du � petit g�nie � avant m�me qu'il ait ouvert la bouche, puis l'accuse d'avoir copi�.Maupassant, celui des enfants juifs � qui il n'a pas int�r�t � avouer qu'il est arabe, et le sien aussi, honteux lorsque sa m�re vient le chercher � l'�cole et d�voile ainsi, sous ses voiles, son appartenance religieuse, et son niveau socio- culturel.
Car la pauvret� est l� dans ce morceau de terrain vague, o� il faut marquer son territoire m�me pour les poubelles. Les chaussettes trou�es! la honte !
Heureusement, la solidarit� familiale palie � cette indigence racont�e sans complaisance par Azouz Begag et au contraire avec un ton de v�rit�, une voix vraie. Sauf que cette famille ne pense pas qu'un arabe doive �tudier, et le petit a donc plusieurs ennemis � combattre : son milieu social d'origine, qui prend pour une trahison s'il r�ussit, et ses propres dissensions int�rieures : au moment de la circoncision, oui, il se d�clare arabe, mais parfois il doute, et refuse de trop en faire , de � fayoter � par exemple en s'asseyant pr�s de son ami � blanc �. Les choses ne sont pas simples, sa volont� d'�tudier (soutenue par le p�re) se heurte aux jalousies et brimades de ses amis arabes et de sa famille. L'�chec scolaire est � la fois une raison et une excuse de ne pas s'int�grer, et la solidarit� familiale peut �tre une excuse et un encouragement � cette tricherie.
Toujours dans la v�rit�, Begag parle aussi de la d�linquance, celle de la plupart de ses copains, et la sienne aussi, qui vole un v�lo, hop, et la repeint, ni vu ni connu.
Espoir cependant car cette volont�, si elle est sem�e de contrari�t�s, finit par s'imposer, gr�ce aussi au maitre qui le soutient. L'int�gration est difficile, car Azouz est honteux de ses parents, et conna�t mieux la culture fran�aise que ses parents, et est conscient de leur diff�rence. Mais nous savons que Azouz Begag , lui, oui, s'est int�gr�, pas assimil� attention, il a assum� sa volont� d'�tudier et de r�ussir, puisqu'il a �t� ministre d�l�gu�, et c'est ensemble un livre � en pleine v�rit� � et un destin qu'il faut saluer. Je suis grandiloquente ? j' avoue, c'est la mani�re de dire mon admiration.

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MonsieurTouki MonsieurTouki 05 janvier 2013

� Alors ? dit Moussaoui en me fixant d�un oeil malicieux et plein de reproches.
- Alors quoi ? � fais-je sans me douter le moins du monde de ce qu�il peut bien me vouloir.
Ses yeux se font lance-roquettes et, m�prisant, il l�che :
� T�es pas un Arabe, toi ! �
Aussit�t , sans m�me comprendre le signification de ces mots, je r�agis :
� Si, je suis un Arabe !
- Non, t�es pas un Arabe, j�te dis.
- Si, je suis un Arabe !
- J�te dis que t�es pas comme nous ! �
Alors l�, plus aucun mot ne parvient � sortir de ma bouche. Le dernier reste coinc� entre mes dents. C�est vrai que je ne suis pas comme eux.
Une terrible impression de vide s�empare de moi. Mon coeur cogne lourdement dans mon ventre. Je reste l�, plant� devant eux, et, sur mon visage, mille expressions se heurtent, car j�ai envie de pleurer, puis de sourire, r�sister, craquer, supplier, insulter.
Nasser intervient :
� Et en plus tu veux m�me pas qu�on copie sur toi ! �

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isab1965 isab1965 07 novembre 2017

Allez! nous presse le ma�tre, asseyez-vous vite! Je vais commencer par vous rendre les compositions et les classements, puis nous terminerons la lecon de g�ographie de la derni�re fois.

Tandis qu'un vent d'angoisse se met � souffler dans les rangs, M. Grand s'assied derri�re une pile de copies qu'il a pos�e sur son bureau, � c�t� des carnets scolaires que nos parents devront signer. Des �motions fortes commencent � me perturber le ventre. Je pense au moment o� M. Grand va dire: "Untel, premier; Untel, deuxi�me." Peut-�tre donnera-t-il d'abord le num�ro de classement, puis le nom de l'�lu ?

Premier: Azouz Begag? Non. Ce n'�tait qu'un exemple. Chacun sait que c'est Laville qui va gagner la course. Bon, alors r�capitulons. Il va annoncer: "Premier: Laville." Et apr�s? Deuxi�me: ? Comme tous ceux qui esp�rent, je fixerai les l�vres du ma�tre pour voir mon nom sortir de sa bouche avant qu'il ne parvienne � nos oreilles. Si ce n'est pas moi, le deuxi�me, il faudra attendre la suite. Je pr�f�re ne pas penser aux affres de cette torture.

Quelques �l�ves marquent des signes d'impatience. Le ma�tre se l�ve, s'avance au milieu de l'all�e centrale, la pile de carnets � la main, et lance le verdict:

- Premier...

La classe se raidit.

- Premier: Ahmed Moussaoui.

Stup�faction. Horreur. Injustice. Le bruit et les choses se figent brutalement dans la classe. Personne ne regarde l'int�ress�. Lui, Moussaoui, premier de la classe ! C'est impossible. Il ne doit m�me pas savoir combien font un plus un. Il ne sait pas lire, pas �crire. Mais comment a-t-il pu ?...

Le visage de Laville s'�teint. Il �tait persuad� d'�tre premier et le voil� grill� par un fain�ant d'envergure sup�rieure, un m�me pas Fran�ais.

Le visage de M. Grand est impassible. Ses yeux restent riv�s au papier qu'il tient dans les mains. Il ouvre � nouveau la bouche:

- Deuxi�me: Nasser Boueffia.

Cette fois-ci, c'est moi qui vacille. Le ma�tre doit �tre en train de lire son papier � l'envers, peut-�tre en arabe. Je tourne la t�te vers Nasser. Ses yeux �carquill�s se perdent dans le vide; il tente de deviner, dans le visage de chacun de nous, un signe, la preuve qu'une conspiration a �t� mont�e contre lui, mais aucune r�ponse ne lui parvient. C'est peut-�tre un miracle... Je me tourne du c�t� de Moussaoui. Le scepticisme se lit sur ses traits.

Et Laville se d�compose de seconde en seconde. M. Grand l�ve un oeil malicieux sur nous. �a y est ! Je sais ce qu'il est en train de faire. Il continue d'annoncer les classements alors que quelques �l�ves commencent � sourire dans les rangs.

- ... Francis Rondet: avant-avant-dernier. Azouz Begag: avant-dernier. Et notre bon dernier: Jean-Marc Laville.

Maintenant, on rit de bon coeur dans la classe, y compris M. Grand qui commence � distribuer les carnets de composition. Il s'avance vers Moussaoui et lui annonce avec d�dain:

- Irr�cup�rable !

- Le voyou acquiesce d'un signe de la t�te, l'air de dire: ton classement, je me le carre o� tu penses !

Puis � Nasser:

- Irr�cup�rable !

Celui dont la m�re avait tent� de me corrompre saisit son carnet puis se met � pleurer.

- C'est trop tard pour pleurer, dit M. Grand. Il fallait travailler avant...

Il arrive enfin vers moi et son visage s'illumine:

- Je suis tr�s content de votre travail. Continuez comme �a et tout ira bien.

Il ne reste plus que Laville:

- F�licitations, Jean-Marc. Votre travail est excellent.

Je saisis mon carnet � pleines mains, avec une �motion si intense que j'ai envie de pousser un cri, d'embrasser le ma�tre, en pensant � la fiert� que va conna�tre mon p�re en apprenant la nouvelle. Le ma�tre a inscrit dans une colonne: deuxi�me sur vingt-sept; et dans une autre: tr�s bon travail. �l�ve intelIigent et travailleur. Je ne sais que dire, que faire, qui regarder. L�-bas, au premier rang, Laville jubile lui aussi, les yeux hypnotis�s par le chiffre 1.

- A partir de demain, me sugg�re M. Grand, vous vous installerez � c�t� de Jean-Marc Laville.

- Oui, m'sieur, dis-je sans chercher � savoir pourquoi.

Laville se retourne vers moi, sourit comme un laur�at sourit � son dauphin. Je joue son jeu. M. Grand reprend alors son cours de g�ographie."

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calypso calypso 07 ao�t 2017

D�s que nous avons p�n�tr� dans la salle, je me suis install� au premier rang, juste sous le nez du ma�tre. Celui qui �tait l� avant n'a pas demand� son reste. Il est all� droit au fond occuper ma place d�sormais vacante.
Le ma�tre m'a jet� un regard surpris. Je le comprends. Je vais lui montrer que je peux �tre parmi les plus ob�issants, parmi ceux qui tiennent leur carnet du jour le plus proprement, parmi ceux dont les mains et les ongles ne laissent pas filtrer la moindre trace de crasse, parmi les plus actifs en cours.
- Nous sommes tous descendants de Vercing�torix !
- Oui, ma�tre !
- Notre pays, la France, a une superficie de...
- Oui, ma�tre !
Le ma�tre a toujours raison. S'il dit que nous sommes tous des descendants des Gaulois, c'est qu'il a raison, et tant pis si chez moi nous n'avons pas les m�mes moustaches.

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Vid�o de Azouz Begag

A l'occasion du "Livre sur la Place" 2021 � Nancy, Azouz Begag vous pr�sente son ouvrage "L'arbre ou la maison" aux �ditions Julliard. Rentr�e litt�raire automne 2021.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2545393/azouz-begag-l-arbre-ou-la-maison
Note de musique : � mollat Sous-titres g�n�r�s automatiquement en fran�ais par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les r�seaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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résumé du livre le gone du chaaba

Source: https://www.babelio.com/livres/Begag-Le-gone-du-Chaaba/6216

Posted by: thompsonfouty1954.blogspot.com

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